Le thymus est une glande graisseuse qu’on retrouve derrière le sternum. Peu connue, elle peut néanmoins sauver des vies. Les médecins sont nombreux à procéder à l’ablation de cet organe considéré comme superflu. Toutefois, d’après un article publié dans « Science Alert », cette chirurgie augmenterait le risque de développer un cancer. L’ablation du thymus accroît les probabilités de décès.
Le développement du thymus
Thymus est issu du grec « Thymos » et signifie « énergie vitale ». Ainsi que précisé, il s’agit d’une glande de petite taille propre aux vertébrés. Cet organe lymphoïde se développe pendant les premiers mois in utero. Sa croissance se poursuit jusqu’à l’adolescence. Le thymus remplit différentes fonctions depuis la stimulation de la croissance osseuse jusqu’à la maturation des glandes sexuelles. Il aide le système lymphatique à se développer. On peut lire d’autres informations plus intéressantes sur la source originale ici proposée.
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Le thymus et le système immunitaire
Pendant l’enfance, le thymus joue déjà un rôle capital dans le développement de l’immunité. Retirer cet organe à un jeune enfant peut conduire à la diminution du nombre de cellules T. S’agissant de ces dernières, ce sont des globules blancs qui aident à repousser les maladies et les infections. Suite au retrait du thymus, les vaccins deviennent moins efficaces. Toutefois, après la puberté, l’organe tend à rétrécir et à produire moins de cellules T. Ainsi, de nombreux thérapeutes pensent à retirer le thymus sans que cela présente de risque pour les patients. On retire le thymus pendant les opérations cardiaques.
Une investigation menée à Boston vient pourtant de prouver le contraire. L’étude fut menée auprès de 7 000 patients. Les chercheurs ont pu constater que 6 000 d’entre eux se sont vu retirer le thymus. Ces derniers risquent de mourir dans les cinq ans à venir.
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Certes, selon les observations, cinq années après la chirurgie ablative, les chances de contracter un cancer sont encore plus élevées. Le cancer en question sera plus agressif et les probabilités de récidives sont plus importantes.
Un risque accru de maladies auto-immunes
Par ailleurs, l’étude dont il est question plus haut est purement observationnelle. Ainsi, aucune certitude ne permet de dire que ces risques sont dus à l’ablation du thymus. Un détail pousse les chercheurs à penser ainsi : certains patients ayant participé au retrait du thymus ont présenté des récepteurs de cellules T moins diversifiés dans les résultats de l’analyse de sang.
Ainsi, retirer le thymus a de graves conséquences dont :
- Le développement des pathologies auto-immunes ;
- L’apparition des cancers.
Ces résultats confirment alors le rôle capital du thymus dans le cadre du renouvellement des cellules T une fois adulte. En outre, le thymus permet de garder des cellules saines et en bon état. Il permet aussi de protéger le corps de toutes infections ou certains corps étrangers.